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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 20:11

 

 

Hugo Chavez était disposé à financer le développement de la République d’Haïti, ceci avant même le séisme. Malheureusement, au cours de son mandat, Haïti est gouverné par de sales vauriens qui n’ont aux sens de responsabilité.  Ainsi, les fonds de Petrocaibe ont été dilapidés principalement par René Préval qui a dérobé $197 million dans un premier temps, puis $166 millions. Ces cochons venimeux nous ont fait perdre une occasion en or pour sortir le pays de la fosse d’aisance où l’on respire les odeurs d’excrément.


En remerciant le Venezuela, j’en profite pour dire que Haïti héberge des maîtres et des valets, mais, il arrive que ses derniers soient en charge.

 


 

L’homme est un parchemin sur lequel sont inscrits les événements historiques. Nous sommes affectés par les inventions scientifiques comme par la disparition des personnages dont le passage laisse un vide en nous, quand le temps semble s’arrêter, l’époque s’ensevelir. Nous sommes conditionnés par des événements historiques quand nous sommes devenus l’almanach des deuils et des tragédies.


Le départ de Hugo Chavez a renversé l’ordre naturel des choses en nous plaçant dans une autre dimension. Plongés dans une profonde méditation, nous cherchons le sens de la vie en questionnant l’instant qui nous échappe. Pourquoi ne l’avons-nous pas fait avant ? Pourquoi nous le faisons seulement maintenant ?

 

 

Démagogue pour certains, populiste pour d’autres, Chavez était une nation de la région, un continent de la planète, un organe du corps humain. Ces impressions me furent dictées par la proportion du vide qu’il a laissé en nous, dû moins dans les premiers instants suivis l’annonce de sa mort.


Je ne vois aucun homme roi et valet, riche et pauvre, grand et misérable qui soit en mesure de drainer tant de foules derrière son cercueil.


Chavez  était l’incarnation d’Allende, qui lui-même était l’incarnation de Bolivar qui lui-même était l’incarnation de Louverture, symbole de justice, de liberté et de prospérité.


Pour mesurer l’envergure de cet homme, la superficie de sa popularité, faut-il que tous les dirigeants du monde fussent morts à la même époque pour voir s’il y aurait plus de réjouissance que de souffrance.

 

Si Chavez n’a pas fait assez pour son peuple, comme prétend ses détracteurs, il a fait assez pour le monde.


A la face du mondialisme, quand les peuples du tiers monde s’agenouillent dans leur impuissance, Chavez a soulevé l’étendard du nationalisme. Il a créé un programme de livraison de carburant à bas prix dont bénéficient les nations de la Caraïbes aussi bien que certains de ses voisins immédiats. En outre, il a aidé à l’autonomie politique et financière des pays du sous-continent en les aidant à s’aligner dans une logique régionale.


Enfin, Chavez a créé sa place dans l’arène internationale où aucun dirigeant du tiers monde n’est admis, aussi a placé son pays plus près du centre.

       

Si la Révolution bolivarienne dont il est l’initiateur, apparaît floue à nous autres étrangers, son départ qu’il planifiait depuis des années, tant qu’il se sentait menacé, représente son authentique héritage, par la façon dont il nous touche par une inquiétude fraternelle.


Difficile d’articuler son idéologie face à la réalité internationale, dans sa guerre sainte, Chavez n’utilisait qu’une arme : l’ironie. Il ne s’est jamais irrité en se moquant de ses accusateurs qu’il apostropha dans la presse.

 

 

Chavez avait-il des ennemis ou bien s’opposait-il à certaines pratiques ?


L’Amérique du sud rumine toujours les séquelles du colonialisme auxquelles s’ajoute le cauchemar de l’impérialisme.


Le monde moderne est en décomposition, la Terre en chute libre. Le tiers monde est vassalisé : les grandes puissances allument des guerres, détruisent les anciennes civilisations, s’accaparent des ressources naturelles d’autrui, ruinent leur agriculture, sabotent leurs industries, bombardent leurs infrastructures.


Tout est Sale ! Putride ! Malodorant ! En un mot, l’homme moderne est une sale bête, une affreuse grenouille qui se baigne au fond de la mare du vice, du mensonge, de la fausseté, de l’horreur, en planifiant de contaminer toute la planète. Les sociétés qui sont en proie à l’homosexualité, la pédophilie, le banditisme, la délinquance, la criminalité, où les familles sont fissurées, les citoyens aliénés, peuvent-elles s’imposer comme modèle au reste du monde?


Ainsi, un dirigeant du tiers monde qui a désendetté son pays, nationalisé les compagnies étrangères, fait reculer l’analphabétisme, réduit les disparités sociales ne devrait pas vivre un mois. Par la nature de sa mission, Chavez savait qu’il tombera en martyr. Pendant tout son mandat, depuis quinze ans, Chavez attendait la mort. Mais, fort heureusement, il avait rendez-vous avec la vie.


Et, si Commandante a été empoissonné comme il l’avança, en étayant ses assertions sur les cas de cancer enregistrés parmi les actuels et anciens chefs d’états d’Amérique latine à peu près à la même période, incluant un Chilien, un Brésilien, deux Argentins, un Vénézuelien, il est hautement probable qu’une guerre bactériologique soit menée contre le Sud.


Comme les médecins n’ont pas pu traiter Chavez, les économistes ne pourront pas sauver le Capitalisme, symbole d’immoralité, de perversité et de déchéance.


Les ennemis de Chavez ne doivent pas se réjouir si tôt. Ennemis de leur propre personne, partout où ils passent, ils font des ennemis. Vivant dans une totale contradiction, pour fuir le danger qu’ils représentent pour leur propre personne,  ruinent l’existence d’autrui.

       

La mort de Chavez ramène la vie sur Terre. Avant, on voguait dans l’inconnu, en respirant la fumée du mensonge, en buvant l’acide de l’hypocrisie, en contemplant la face hideuse de nos agresseurs. Maintenant, nous sommes mieux disposés à lutter contre l’injustice et militer pour la justice. En effet, le jour de son départ, ceux qui étaient inclinés se sont redressés, ceux qui étaient perdus se sont retrouvés.


L’Occident est en train de se dégénérer, le tiers monde doit se régénérer.

 

Le chavisme est en quelque sorte un nouveau projet de société, une révision générale, une nouvelle gestion politique, une nouvelle perception nationale.

 

Chavez voulait être perçu différemment que par ses amis que par ses ennemis. Pour survivre, nous devons  apprendre à voir les choses différemment en affirmant notre identité, en réclamant notre humanité.

 

Heureux ceux qui retournent mille fois leur parchemin pour retrouver leur chemin.

La leçon à tirer de tout cela, c’est que la vie est un rêve. Nous devons vivre pour nos actes lesquels vont influencer les autres mêmes après notre départ.


Camarade ! La vie sans pleurs serait une savane infranchissable. Les deuils représentent les étapes de ce chemin aux mille détours, ce sentier aux mille tourments. Par contre, tous ceux qui ont fait de leurs jours un ouvrage de vertu sont destinés à l’immortalité.


Certes, le départ de Chavez a laissé quelque vide en nous. Nous devons nous en servir pour planter l’arbre de la justice, pour pouvoir récolter demain le fruit de l’amitié.

 

Disciples de Chavez, nous sommes appelés à changer le monde, pour faire de notre siècle un âge d’or, de notre patrie un modèle de civilisation.


Que les portes de l’immortalité s’ouvrent sous les pas de ce grand homme.

 

 


Rony Blain

Fondateur de la Nouvelle opposition nationale

Le 8 mars 2013

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