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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 19:15

Propositions de réforme de l’Université publique haïtienne

 

 

L’Université publique reflète notre délabrement social et nos déboires politiques. Contrairement à ses visées, elle n’est pas un centre de formation, de recherche et d’intégration. Vassalisée, elle est l’expression de l’horreur nationale. Puisque le développement repose sur le système académique, la restructuration de l’Université publique doit être une priorité dans la Reconstruction nationale.

 

Une proposition de réforme émane d’une évaluation générale, contient obligatoirement ces deux éléments : l’ensemble des déficits et les mesures de réhabilitation.

 

 

Les déficits de l’université publique

 

Concentrée à la capitale, détachée de la réalité nationale, incapable de répondre au besoin du monde académique, l’Université publique fonctionne comme un asile psychiatrique.

 

Plus de la moitié de nos étudiants ont dû laisser le pays pour s’inscrire à l’école supérieure. Une infinité se retrouve dans des universités privées, des établissements sans structure ni compétence. Les diplômes haïtiens ne sont plus reconnus à l’étranger. La direction de l’Université publique représente un handicap pour le développement académique. Les actuels responsables sont en fonction depuis près de vingt ans. Dans les altercations avec la direction, étudiants et enseignants ont trouvé la mort. Nous sommes en face d’une dictature académique, une mafia scolaire, le Fort Dimanche de la culture haïtienne. 

 

En outre, les études supérieures ne débouchent pas sur le marché de l’emploi. Le secteur public, le plus grand employeur national n’organise pas de concours d’entrée au niveau de ses services, ne reçoit non plus des formulaires d’emploi, parce qu’on rentre et sort par la petite porte.

 

En ruine, l’Université publique ne remplit pas la fonction d’intégration sociale n’engage non plus dans la transformation spirituelle de l’étudiant.

 

L’Université publique doit être construite de l’intérieur aussi bien que de l’extérieur. C’est-à-dire, en dehors des attributs académiques, elle doit occuper une place prédominante dans la transformation de la société haïtienne.

 

Je viens de démontrer que l’Université publique haïtienne est dysfonctionnelle, en énonçant l’ensemble des déficits justifiant la nécessité d’une réforme urgente.

 

 

Les mesures de réhabilitation

 

Les mesures de réhabilitation constituent l’ensemble des propositions, les éléments innovants qui vont étayer la base du nouvel édifice universitaire.

 

La réforme universitaire est axée sur six points : sa mission, ses ressources, son infrastructure, sa direction, son programme et ses règlements.

 

 

 

La mission de l’Université publique

 

L’Université publique est appelée à remplir les trois fonctions suivantes : académique, professionnelle et sociale.  

 

Archaïque, le système académique national doit être réévalué pour le relever au niveau du standard international. Il faut y jeter le pont de la civilisation qui relie l’extrême au centre du monde.

 

En effet, l’académique ne se confine pas à l’intellectualité, elle vise la transformation spirituelle de l’étudiant. Pour y parvenir, il faut changer d’abord l’environnement universitaire en créant l’ambiance adéquate, l’ensemble des mesures qui affectent positivement l’étudiant. L’art et le sport doivent jouer un rôle prédominant dans la vie universitaire sans oublier les activités culturelles.

 

En outre, l’une des priorités de la Réforme universitaire serait de faire en sort que nos diplômés soient transférés automatiquement aux Fonctions publiques. Ces recommandations reposent sur une simple loi, nécessitant ni budget ni infrastructure.

 

Pour conclure, il faut revaloriser l’Université publique en la rendant plus élitiste, comme ce fut le cas, autrefois. Seul l’élitisme peut sauver Haïti, dans cet univers de ruines, de plaintes et de désespoirs. Sur un autre plan, il faut réduire le clivage social en établissant un efficace mécanisme d’intégration dans notre système académique.

 

Finalement, une délégation doit faire le tour des ambassades occidentales pour les mettre au courant de la transformation en cours à l’Université publique tout en négociant la réinsertion du diplôme national dans la sphère académique internationale. Par extension, cette délégation sera autorisée à formuler des demandes de financement pour la nouvelle infrastructure universitaire.

 

 

Les ressources de l’Université publique.

 

L’Université publique a besoin de grands moyens financiers. Si nous nous contentons  l’actuel modèle de financement, il serait impossible de reconstruire l’institution. L’Université publique doit être autonome, fonctionnant avec ses propres fonds. Autrement, l’Université ne pourra pas concevoir les programmes ni répondre aux attentes.

 

Les fonds de l’Université publique proviendront de quatre sources distinctes : les fonds réguliers, les taxes, les payements, les activités lucratives et les dons.

 

L’État doit consacrer au moins trente pourcent (30%) du budget national à l’enseignement. En outre, il doit prélever des taxes au nom de l’enseignement. Ces taxes proviendront de l’un des secteurs suivants : factures utilitaires, port, aéroport, frontière, service de véhicule, banque, assurance. Sera définit quel pourcentage ira à l’enseignement supérieur. Les fonds octroyés à l’Université seront utilisés comme bourses aux étudiants défavorisés.

 

De plus, l’admission à l’Université publique sera payante. Soixante pour cent (70 %) de l’effectif seront facturés, le reste recevra des bourses d’études.

 

Si nos étudiants sont assez riches pour étudier à l’étranger ou dans les Universités privées, la direction de l’Université publique se voit dans l’obligation de récupérer ces fonds pour pouvoir aménager le système public. Les banques étrangères n’hésiteront pas de financer la construction de nouveaux campus à travers le pays si nous sommes en mesures de définir une stratégie de remboursement de cette dette.

 

Je le répète, la demande existe les familles haïtiennes sont assez riches pour placer leur membres dans des universités privées ou les envoyer à l’étranger. Cette pratique ruine notre système académique, érode notre souveraineté, accentue la fuite des capitaux. Pour cesser d’être une cantine populaire, pour devenir le salon du savoir, l’Université publique doit jouer un rôle nationaliste.

 

A côté des recettes mentionnées, l’Université peut entreprendre des activités lucratives, par exemple, en établissant des librairies universitaires et bibliothèques payantes. Avec l’autorisation du Parlement et de la Banque centrale, l’Université publique pourra solliciter des dons ou contracter des prêts auprès des instances internationales comme le Bureau de la Francophonie.

 

 

L’infrastructure

 

L’infrastructure joue un rôle primordial dans le développement du système académique. Pour rendre le système universitaire fonctionnel, il faut combiner les trois types d’établissements à savoir des campus, des centres universitaires permanents et des centres universitaires annexes.

 

La réforme universitaire propose la construction de cinq campus universitaires à travers le pays, soit une capacité de deux-cents mille sièges, au total. En outre, elle préconise  l’établissement des centres universitaires permanents et centres universitaires annexes.

 

Édifiés dans des quartiers urbains, les Centre universitaires permanents sont institués pour enseigner les disciplines universitaires. Leurs étendues se  définissent par l’intensité des demandes.
Les Centres universitaires annexes occupent des édifices déjà affectés à d’autres fonctions mais où l’on enseigne à certaines heures des disciplines universitaires. Par exemple, un lycée peut être transformé l’après-midi en Centre universitaire annexes.

 

 

La direction universitaire

 

La direction de l’Université publique représente l’ensemble des bureaux affectés à la gestion administrative, académique et sociale de l’institution. La direction de l’Université publique inclut le Conseil central d’administration, les Départements universitaires, le Bureau des étudiants, le Bureau d’authentification, le Bureau de coordination des Universités privées.

 

Le Conseil central d’administration. L’Université d’État est gérée par le Conseil central d’administration, organisme composé  de cinq (5) membres nommés par le Parlement sur une liste de personnalités présentées par le Corps professoral de l’Universitaire publique. Les membres du Conseil peuvent exercer deux mandats de trois (3) ans, au plus.

 

Les Départements universitaires s’occupent de l’enseignement des disciplines académiques dans les universités d’État, soit un Département par discipline. Les Départements universitaires établissent les normes, conçoivent le programme académique, décident de l’orientation des cours et recommandent le matériel didactique. Les Départements universitaires sont gérés par des directeurs nommés par le Conseil central d’administration. Ils ne doivent pas excéder plus de quatre (4) années en fonction.

 

Le Bureau des étudiants. Dans le système universitaire, une instance administrative, sociale et juridique doit être créée pour défendre les étudiants contre les injustices courant survenues dans le monde académique. Le Bureau des étudiants est géré par un président élu par les étudiants pour une période de trois ans, avec la possibilité d’exercer deux mandats au plus.   

 

Le Bureau d’authentification. Le Bureau d’authentification a pour fonction de vérifier l’authenticité des diplômes nationaux et étrangers.

 

Le Bureau de coordination des Universités privées. L’État exerce un droit de regard sur le fonctionnement des Universités privées. Administré par un directeur nommé par le Conseil central d’administration, le Bureau de coordination des Universités privées supervise le fonctionnement des Universités privées.

 

 

Le programme universitaire

 

Presque toutes les Universités du monde adoptent à peu près les mêmes programmes de base, reflétant un idéal académique, expression de l’humanisme. Il s’agit de soumettre l’esprit humain à un ensemble d’exercices pour le dépouiller de son ignorance et de sa grossièreté. Finalement, les universitaires constituent une élite prête à servir à tous les niveaux.

 

Nous savons exactement quel type de citoyens que nous voulons former. Ainsi, nous devons trouver le programme reflétant la sensibilité haïtienne, notre perception de l’intellectualité et du développement, soit une idéologie académique. En d’autres termes, le programme académique vise la mise en valeur du capital humain national.

 

Pour atteindre ce but nous devons combiner plusieurs formules, agencer diverses approches lesquelles vont se fusionner pour générer la nouvelle Université haïtienne.

 

La nouvelle orientation académique
La nouvelle orientation académique se définit par quatre types de formation qui forment le programme. Il s’agit de la connaissance générale, la formation civique, la formation professionnelle et la formation sociale.

 

La connaissance générale permet à l’étudiant de développer ses capacités intellectuelles et d’aiguiser sa culture. Ainsi, la connaissance générale constitue un lourd bagage en histoire universelle, des informations sur les anciennes civilisations, et les grandes découvertes des temps modernes, en ajoutant les sciences sociales et exactes.

 

La connaissance générale représente les trois quart (3/4) des études au niveau du baccalauréat universitaire. Il revient à l’étudiant de faire le parfait dosage, suivant ses préférences et ses moyens. Mais, la connaissance générale varie avec les spécialisations. 

 

La formation civique représente l’ensemble des informations nécessaires dans l’éducation de nos jeunes citoyens. Ces cours sont orientés sur l’identité nationale, pour ancrer nos jeunes dans la culture et la réalité haïtienne. Le programme de formation civique englobe :

 

1. Une parfaite maîtrise de la langue française, écrire et parler.

2. Une parfaite connaissance de la littérature française.

2. Une étude approfondie de culture, d’histoire et de géographie nationales.

3. Notions de politique haïtienne.

4. Connaissance de la littérature haïtienne.

6. Connaissance de l’Afrique noire, culture, littérature, histoire, géographie et politique.

7. Connaissance d’une langue étrangère.

8. Notions des arts classiques et populaire : musique, peinture, architecture, danse.

 

La formation professionnelle conçoit la spécialisation. L’Université doit tout faire pour agencer les études avec la réalité professionnelle. Les études doivent aboutir aux carrières.

 

Nous devons élever le standard académique non seulement pour que nos cadres soient bien formés mais aussi pour que nos diplômes soient reconnus à l’étranger.

 

De plus, l’Université publique doit établir un programme d’orientation professionnelle laquelle permettra à nos jeunes de choisir une carrière dans les domaines suivants : fonction publique, enseignement, santé, droit, sécurité, entreprise, presse et autres.

 

Finalement, avant d’entamer l’étude d’une discipline, l’étudiant doit pouvoir évaluer ses chances sur le marché du travail. La liste des compagnies, le nombre d’employés, le barème doivent être mis à la disposition des universitaires. Le Bureau des étudiants doit tenir les étudiants informé de la réalité professionnelle aussi bien que la planification de leur transition dans les secteurs public et privé.

 

La formation sociale tend à intégrer l’étudiant dans le monde civilisé. Plus tard, il pourra  transformer la société dans laquelle il évolue. La formation sociale sommet l’étudiant à d’intenses activités culturelles, sportives et récréatives. L’Université doit exiger de l’étudiant un certain nombre de points en formation sociale.

 

La formation sociale inclut, conférence, vente-signature, exposition de peinture, concert, musée, randonnée, rencontre, rencontre sportive, activités auxquelles l’étudiant doit assister. D’un autre côté, l’étudiant doit prendre part aux activités suivantes : des présentations, des concours littéraires, de dessins et de talents.

Les compétitions sportives universitaires incluront : ping-pong, tennis, volley-ball, basket-ball et football. Les tournois universitaires de jeux intellectuels incluront :  domino, bésigue, trois sept, checkers, échec…

 

 

Les règlements universitaires

 

 

Comme son nom l’indique, les règlements universitaires représentent l’ensemble des principes qui définissent le fonctionnement quotidien de l’Université, tels que les types de diplômes, l’admission à l’Université publique, les allocations académiques, le niveau académique, le renvoi de l’Université publique.

 

Les types de diplômes.

 

L’Université publique octroie quatre types de diplômes : le baccalauréat simple, le baccalauréat supérieur, la maîtrise, le doctorat.

 

Le baccalauréat simple équivaut à trois (3) années d’études universitaires. Il est une combinaison de connaissance générale et de spécialisation.

 

Le baccalauréat supérieur qui est le prolongement du baccalauréat simple équivaut au total à cinq (5) années d’études universitaires, soit deux (2) années additionnelles.  Le baccalauréat supérieur lie la combinaison de connaissance générale et de spécialisation. A ce stade, l’étudiant complète tout le programme de connaissance générale et s’est approfondi dans une discipline.

 

L’admission à l’Université publique.

 

Le programme universitaire n’est pas la continuité des études secondaires. Il représente un tournant dans la vie estudiantine, quand au cours de sa carrière académique, l’étudiant devient adulte et découvre le secret des études. C’est seulement à ce stade qu’il reconnaît les vertus de l’éducation et l’importance d’un diplôme sur le marché du travail.

 

L’admission à l’Université publique se fait par le concours pour déterminer les boursiers et le classement des étudiants réguliers.

 

Le gouvernement, accorde des bourses d’étude à trente pourcent (30%) des meilleurs appliquant . Les soixante-dix pourcent (70%) des sièges restants reviennent aux étudiants réguliers, c’est-à-dire ceux qui sont facturables et qui démontrent certaine potentialité au concours de classement.

 

Finalement, l’admission à l’Université publique se fait à partir d’un cota, déterminé par la politique académique et l’envergure de l’Université publique. La réforme universitaire sera une futilité si l’Université publique ne répond pas aux exigences des appliquant.

 

Les factures universitaires.
L’Université publique doit remettre aux étudiants leurs factures académiques, indiquant le coût de leurs études et le montant des allocations s’ils en reçoivent. Cette méthode sera utile en cas de restitution. En plus les boursiers doivent savoir le montant exact que la collectivité a investi en eux.

 

Les allocations académiques.

 

Les allocations académiques représentent l’aide financière que l’État octroie aux étudiants des Universités publiques, soit des bourses d’études.

 

L’État haïtien accordent trois types d’allocations : les allocations partielles, les allocations complètes et les allocations professionnelles.

 

Les allocations partiellescouvrent une partie des dépenses de l’étudiant. Elle inclut les frais de scolarité, frais de matériels didactiques, frais de transport.

 

Les allocations complètes représentent le maximum d’aide qu’un étudiant peut obtenir. Elles incluent les allocutions partielles plus, frais de logement, frais de nourriture, argent de poche.

 

Les allocations professionnelles sont octroyées dans des contextes exceptionnels. Elles incluent les frais de voyage, frais de séjour, frais de publication & d’exposition, achat d’équipements.

 

Les critères des allocations. Les allocations s’obtiennent suivant ces conditions :

 

1. L’octroi de bourse d’étude à l’Université publique dépend du résultat obtenu au concours d’admission. Ceux qui ont obtenu les meilleures notes recevront des bourses d’études.

 

2. L’État octroie un montant à chaque étudiant qualifié pour recevoir des bourses d’études. Quand le boursier aurait puisé toutes ses ressources, soit le montant total octroyé par individu, les allocations académiques seront coupées.

 

 3. Le boursier qui ne maintient pas le niveau académique nécessaire perdra partiellement ou intégralement ses allocations académiques.  

 

Si l’étudiant jouit un statut de finissant, le Bureau des étudiants interviendra auprès du gouvernement ou de la direction de l’Université en faveur de la personne concernée.

 

5. En cas de perte d’allocations, elles sont réinstaurées quand le bénéficiaire montre un certain progrès académique, au cours de l’année suivante.

 

6. Les boursiers ne pourront pas quitter le pays avant dix ans à moins qu’ils restituent les allocations reçues.

 

7. L’État n’accorde pas de bourses internationales pour des disciplines enseignées au pays, à l’exception de la maîtrise et du doctorat.

 

8. Pour recevoir des bourses internationales, les postulants doivent disposer des garantis de retour, l’intention d’enseigner ou travailler dans le système public pendant vingt-cinq ans au moins.

 

 

Le niveau académique.

 

Incapable de rivaliser avec les autres, la bourgeoisie haïtienne déserte l’Université publique. Cette retraite a provoqué l’effondrement social du système publique, investi par la pauvreté. Pour garantir la présence de la bourgeoisie au sein de l’institution, il faut abaisser le standard académique en permettant aux étudiants facturables de continuer à suivre des cours même en dessous de la moyenne académique. Après un certain nombre d’échecs, quand leurs ressources sont épuisées, les personnes concernées prendront eux-mêmes la décision de ne plus revenir. Aussi, la direction de l’Université peut majorer la facture des étudiants qui accumulent des échecs académiques successifs.

 

 

Le renvoi de l’Université publique

 

L’Université publique fonctionne comme un club, certains s’intéressent à l’intellectualité, et la carrière, d’autres, au statut, à l’intégration voire un passe-temps. 

 

L’Université publique doit créer un atmosphère cordial pour encourager les étudiants à y demeurer. Cependant, elle doit prendre des mesures pour protéger l’ensemble de sa population et le décorum académique.

 

Il existe deux types de renvois : temporaire et définitif. Ceux-ci s’appliquent selon la nature de la faute et le profil de la personne fautive.

 

Les activités suivantes sont bannies dans l’enceinte universitaire : drogue, alcool, tabac, prostitution, homosexualité, politique, croyance, circulation d’arme, relation entre élève et enseignants ou cadre, violence physique et verbale, manque d’hygiène, tenue négligée ou inconvenable, grossièreté, immoralité, illégalité. Les actes qu’un étudiant commet à l’intérieur de l’université, le poursuit à l’intérieur. C’est-à-dire, pour des raisons d’éthiques, la direction de l’Université se voit dans l’obligation de sanctionner un étudiant pour des malversations commis en dehors de l’institution. Les étudiants sanctionnés doivent obtenir le soutien du Bureau des étudiants.

 

 

Conclusion

 

Dans son état actuel, l’Université publique, ressemble à un jardin abandonné, un marécage pestilentiel. Mes propositions offre une visibilité sur sa future transformation.

 

Une nation moderne ne peut pas exister sans un système universitaire efficace. En présentant l’ensemble des déficits qui acculent l’Université publiques, en proposant des mesures de relèvements, j’invite parents, professeurs, étudiants et toute personne intéressée à militer pour la transformation de l’institution.

 

J’ai mis à votre disposition une feuille de route adéquate, laquelle spécifie les six points de la Réforme universitaire, à savoir, la mission de l’Université publique, ses ressources, son infrastructure, sa direction, son programme et ses règlements.

 

La mission de l’Université publique  se concentre sur l’académique, le professionnel et le social.  

 

Pour faire face à sa construction et son maintien, l’Université publique sera payante, des bourses d’études et des allocations seront disponibles pour les meilleurs étudiants. L’État doit imposer de nouvelles taxes au nom de l’Université publique.

 

L’Université publique doit initier une nouvelle orientation académique, le nouveau programme transcende un modèle de citoyen appelé à servir sa communauté. En outre, le standard académique doit être relevé au niveau des institutions internationales.

 

Comme son nom l’indique, les règlements universitaires représentent l’ensemble des principes qui définissent le fonctionnement quotidien de l’Université. Elles permettent aux diverses composantes de l’Université publique de s’articulent en parfaite cohésion. L’éthique doit être imposée à toutes les parties impliquées.

 

Pour démonter l’urgence j’ai énoncé toutes les failles visibles qui ont provoqué la faillite de cette institution, afin de prouver les nécessités d’une réforme urgente, soit des mesures rectificatrices. Finalement, le paramètre de la nouvelle Université publique se confirme à une mission définie, des ressources permanentes, une infrastructure décentralisée, une direction structurée, un programme pratique et des règlements salutaires.

 

Les étudiants qui sortiront de cette nouvelle Université seront mieux préparés, plus civilisés, plus intégrés.

 

Finalement, la réforme académique provient d’une entreprise de grande envergure, une Réforme générale. Elle est tributaire d’un changement radical et d’une transformation globale. Ainsi, il est impossible d’initier une Réforme académique sans changer notre régime politique, don de l’obscurantisme, symbole d’immoralité, musée de la saleté, presbytère de la puanteur. Le mouvement de changement doit partir du centre pour atteindre les autres institutions nationales.

 

 

 

 

Rony Blain

New York, 27 décembre 2012

Courtoisie de la Nouvelle opposition nationale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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